Cela fait déjà quelques mois que je me suis enfin décidée à prendre les choses en main niveau alimentation et hygiène de vie. Aujourd'hui, enfin, je tente l'aventure du blog. Pourquoi ? Parce que j'ai vraiment envie d'échanger, de partager, d'écrire ce que je vis, c'est tellement encourageant !
Mes particularités sont que je suis contre tout ce qui est chimique et industriel, et que j'adore cuisiner (et déguster) mes plats, en particulier... la pâtisserie ! En quantité limitée bien sûr...
Les photos que vous voyez ici sont toutes extraites de mon autre blog, un blog de cuisine qui s'appelle Les recettes indispensables de Marion : lien ici

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vendredi 10 mai 2013

3e mois : les tentations et les craquages




Bon, ben voilà, j'ai le bon rythme, mais en résumé, pourvu que ça dure. Lors d'une perte de poids, on a envie que ça aille vite, mais il faut s'armer de patience ! Perdre plus de 10 kg durablement ne se fait pas en un mois ou deux. Donc il faut vraiment tenir dans la durée, et même, prendre de nouvelles habitudes alimentaires... à vie.


Les tentations (lors des invitations)

Ce qui est un peu révoltant, c'est que parfois on est tout simplement forcé de faire des écarts. Et notamment lors des invitations. Comment faire, lorsqu'on est invité chez quelqu'un, et qu'arrivé là-bas il n'y a que des plats riches, gras et sucrés ? On ne peut quand-même pas être invitée et ne rien manger là-bas. C'est impoli... et en général les hôtes te font bien sentir que ce n'est pas normal de ne pas manger ce qu'ils ont préparé. Que faire ? J'avoue que je n'ai pas vraiment de réponse. Pour ma part, j'ai la "chance" de ne pas avoir l'occasion trop souvent de dîner à l'extérieur. Quand ça m'arrive, j'essaye de manger un peu avant, pour ne pas arriver affamée au rendez-vous. Et après, deux cas de figure : soit je parviens à me modérer, à profiter de la soirée tout en mangeant avec une grande modération (ni vu ni connu), soit je craque et alors là, je m'empiffre. Ce qu'il faut se dire, c'est que même si cela arrive, ce n'est pas grave. Pour qu'un régime marche à long terme, il FAUT même se forcer à faire des écarts, pour rappeler à son métabolisme qu'on n'est pas en situation de famine, et ainsi, relancer la perte de poids.

En revanche, je n'imagine pas comment font les filles qui sortent tout le temps ? Ce doit être super dur, de sortir souvent avec ses copines ou d'être régulièrement invitée à dîner, tout en suivant un régime.
Je pense que quand dans cette phase de changements alimentaires, on est amenés à mettre de côté la dimension sociale de l'acte de manger. On ne peut plus manger la même chose que les autres. Donc l'idéal serait quand-même de manger seule. A moins que peut-être, les autres acceptent de manger aussi comme vous.

Les "craquages"...?

 Comme dit plus haut, il faut craquer de temps en temps. C'est indispensable, à long terme. Perso, j'essaye tout de même d'éviter les craquages pour le moment. Ce qui m'inquiète, c'est que lorsque je "craque", je me lâche totalement et je n'ai ensuite plus la motivation pour reprendre le rythme du régime. Mes instincts de grosse mangeuse reprennent le dessus, comme un alcoolique qui a retouché à sa bouteille "juste une fois" . Peut-être dans quelques temps, lorsque je serai profondément sevrée de mes anciennes habitudes alimentaires...


Bon, alors, ce 3e mois ?
Toujours + ou - la même façon de manger :

- pain beurré et/ou pâtisserie légère maison au p'tit déj,
- légumes + viande + soupe (ou salade) aux 2 repas principaux,
- fruit + petit biscuit maison à 16h30.

9e semaine : rien perdu (pas d'inquiétude, j'avais mes règles, ce qui provoque une rétention d'eau)
10e semaine : -200g (tiens, c'est peu)
11e semaine : -300g (ça redescend doucement)
12e semaine : -900g (ha, c'est mieux !)
13e semaine : rien perdu (règles, encore)

Soit : -1,4 kg de perdu le 3e mois. C'est peu, par rapport au premier mois, mais bon.
Bizarre, selon les semaines, la perte de poids est vraiment différente, alors que pourtant, je mange à-peu-près toujours de la même façon. Comme dit, il faut vraiment avoir de la patience, et ne pas s'inquiéter si on reste deux semaines (voire plus ?) au même poids. Pfouu, pas facile !

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